Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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thèses girardiennes :

" � Les rapports humains sont sujets au conflit. Ils sont toujours menacés par l'identité des désirs, car l'homme n'imite pas seulement ses semblables dans ses comportements d'apprentissage mais aussi dans leurs désirs.

� Désirant la même chose, les membres d'un groupe deviennent antagonistes puis vont abandonner leurs antagonismes personnels pous "choisir" celui du voisin. Au paroxysme de la crise mimétique, qui est celle de l'indifférenciation totale dans laquelle la communauté peut se désagréger, la violence unanime du groupe va se détourner sur un bouc émissaire, qui va céler la réconciliation de tous contre un seul, jugé unique responsable tant de la crise antérieure que de sa résolution.

� A la fois maléfique (pour la crise provoquée) et bénéfique (pour l'apaisement de la violence dans la communauté née de son meurtre), la victime émissaire va se trouver sacralisée et devenir à la fois un modèle d'imitation et de contre-imitation. Pour éviter le retour de la crise, on évitera de faire ce que la victime avait fait : de là proviennent les interdits. Lorsque la crise menace de nouveau, on se souviendra de ce que la victime émissaire à accepter de faire pour sauver la communauté, soit de mourir, et on trouvera une nouvelle victime sacrificielle qui mourra à sa place : c'est la naissance du rite. Le souvenir de ces évènements deviendra le mythe." Philippe Cottet


Kurt s'est cassé sans lire Girard.