Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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Comunique A. tient un pseudo-blog :

" Dimanche 3 novembre 2002 23h 00

C'est un corbillard. C'est là que, mon comparse Brusson et moi, rejoignons les dix-huit membres de Yann Tiersen, si j'ose dire, dans un des deux bus affrétés pour un court périple en Allemagne, quelques dates. Papotis, papotas, nous regardons un film gore du début 80, "Zombies", assez drôle et parfois même assez poétique, si, si, puis écoutons le dernier Johnny Cash, qu'a ramené Yann. Sans égaler le précédent ("Solitary Man", un des disques essentiels des 10 dernières années, je pense), c'est encore une gentille tuerie, avec en point d'orgue la reprise de Nine Inch Nails, "Hurt". Incroyable comme, de Spain à U2, en passant par Nick Cave et Will Oldham, notre parkinsonien préféré parvient à s'approprier le répertoire de la "jeune" garde, dans un registre acoustico-gothique, ou gothico-acoustique comme on voudra, qui lui sied à ravir (un rêve : l'entendre reprendre Atmosphere ou Love Will Tear Us Appart). En tout cas, après le Bashung, tout ça porte à penser qu'avant la cinquantaine, il n'y a plus personne. Tenir, tenir ..."