Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.
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4/17/2002
Les effets naturels de la real TV constituent la première tentative de suicide du show-bizness.
Le processus de starification a été démonté, éviscéré, jusqu’à rendre risible et pitoyable son moyen de persuasion le plus puissant : LE RÊVE. Car si chacun a en puissance le statut de people ; si ce statut n’attend qu’une exposition prolongée aux feux des projecteurs pour se révéler et octroyer à son tributaire son auréole dorée; alors il n’y a plus aucune raison de se prosterner devant ces idoles que rien de nous sépare.
Voyez les s’agiter, crier au scandale, à l’imposture, refusant aux membres de leur public le droit à vivre parmi les Stars, comme les Stars, comme eux et ne valant pas mieux.
L’indépendance de la presse et du milieu journalistique en général, donna lieu lors de « l’effet Loft » a des considérations d’une maladresse touchante. Comment expliquer alors, l’indifférence des uns (médiatisation+adhésion du public=reconnaissance) et le conservatisme des autres (mise à nue du processus=annulation de l’effet) ? Il y a que les chiens les mieux dressés sont toujours prêts à mordre ceux qui rendent lasse la main qui les nourrit. Les peoples institués et leurs fidéles Milous s’insurgent contre les impostures orchestrées de la télé poubelle. Occultant à leur public le nombre exact de derrière léchés et d’amis trahis d’avant leur grand soir. Ce grand soir où ils se sont à nous offerts pour que nous les portions comme un drapeau, notre vrai patrie.
Pas un lycée au monde sans clans revidiquant ses péres, ses Marylin Manson et ses Nique ta mére, ses Britney Spears et ses Slim Shady. Etre jeune c’est être une niche commerciale dont la passion ira jusqu’au vol. Les markets planner du monde entier comptaient fermement sur ce dernier aspect. JUSQU'A CETTE CATASTROPHE DONT NOUS FAISONS PARTIE