Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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7/30/2002

En 1989, un petit groupe d'étudiants américain en communicationb écologique à Berkeley, traduisit les écrits d'un émigré hongrois, datant des années 70, que sa femme avait conservé en se disant que ça pourrait lui rapporter un peu d'argent. L'auteur de ces sentences se nommait Golacsës Kyordis, il a utilisé le terme "effondrement" pour qualifier ses sentences:
Donc, voici quelques uns des AXIOMES EN EFFONDREMENTS de Kyordis.

"- On ne peut pas ne pas consommer.

- Le grand tour de passe du siècle est de nous persuader que si tout est consommation alors plus rien ne l'est vraiment.

- La ville est un voile de fumée ayant aussi pour objectif de dissimuler notre mise en esclavage consumériste d'une part, et les structures ultra-hiérarchisées du pouvoir d'autre part.

- L'urbanisme est une monnaie de singe inventée afin de nous donner à croire que notre misérable condition urbaine serait le fruit d'une réflexion.

- Il est impossible de fomenter une rebellion qui n'aurait pas déjà était prévue.

- L'art est devenue une des limites esthétiques de l'intelligence, et rien d'autre pour le moment.

- Pour la première fois, le grand fantasme paranoïaque est réalisé: Le grand esclavagiste est en chacun de nous. Que celui qui ne se sente pas enchainé pleure.

- Tout appel au meurtre est/sera forcément et férocement beau.

- Aujourd'hui, a été substituée aux interdictions, la possibilité même d'avoir le choix d'enfreindre.

- Les endroits où on nous a toujours interdit d'aller, les mots et les phrases que l'on nous a toujours interdit de prononcer, les actes que l'on nous a toujours interdit de faire, les pensées que l'on nous a toujours interdit de formuler et les interdits que l'on nous a toujours interdit d'interdire, tout ça dégrossit maladroitement et la carte des libertés et désirs ancestraux, et la liste non exhaustive des moyens de la colère."