Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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Dans le matin central de la vérité
Les corbeaux blancs coassent à jamais
Nos roses des jardins s'ouvrent sur d'infâmes juridictions
L'alchimie de ces textes se répète en échos imbéciles
Et font tonner les orgues de Staline qui planent à nouveau sur tous mes babillages
Comme un enfant je suce ma démesure et le virus de l'archange
La cochonnerie de ma pensée déverse ses vomitives extases sur mon cadavre
Le chœur des anges reprend mon infernale rhétorique
Et mon sourire tournoie comme la grimace d'une certaine ivresse
La tête Pantelante au dessus de ces lignes
Mon corps en forme de décapité tremblant du mouvement passé
Laisse fondre la neige d'une enfant qui pleurait
Pour fêter ces semailles mortifères la belle docte use
Prépare les petites boules qui glissent entre ses mains
Sous les fleurs écloses d'une ancienne rengaine y coulisse sa belle propriété
Dans l'ombre inquiète et le silence
Sous les plis de sa robe remonte les horloges
Au centre de la toile qu'importe ma solitude
Qu'importe ma souffrance puisque j'ai décidé de rompre avec toute vraisemblance
Mes vacances restent immobiles comme deux trous rouges
Au troquet du coin dans le silence hurlé
Je demande tranquillement un grand café dans un verre d'eau
Il fait un bruit qui soulèverait le cœur du mort
Mais je porte tranquillement à mes lèvres la tasse
Comme on lève à l'avenir une coupe pleine de parfums
C'est sans doute cela l'aventure
Le film me caresse pour te boire sans te réveiller
Les amours s'enchaînent aux planètes
La boule s'ouvre comme une fleur
Nos deux corps étendus
Tes longs cheveux ta bouche dessinée
Encore une fois j'ai tout gâché
Et ma tête en forme de décapité
Laisse fondre la neige de mon enfant qui pleure .

J.M VIDALI & MATT JOANSKY