Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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10/24/2002

(Texte déja lu, VRAC/ARMES)
(prolégomène)

Dans l'étonnement, visions fatiguées des lignes d'écritures sur
un fond blanc, images mortes, texte pour rien
Surpris par cette participation hybride, je souhaitais non pas
apporter mes biens (je ne suis pas un spécialiste), ni tonner
contre les risques de pollution que peuvent engendrer ces
systemes, mais juste signaler en toute hate et sans me
priver d'avouer un certain enthousiasme , que je suis tout
a fait apte a saisir l'esprit dans lequel viennent s'insérer ces
signes, excluant un nombre non négligeable d'individus, sans
afficher cependant les couleurs d'une quelconque communauté :
je ne rejette rien, et si aujourd'hui je fais acte de ma présence,
c'est juste pour m'infiltrer dans cette brèche moyenne, sans valeur
effective ; singularité quelconque idéale en somme pour reprendre a
zéro nos entreprises. Ainsi : nulle intention tueuse. Aucune indentité
sérieuse. Quelque chose de naissant, de fragile, menacé par l'annexion
frivole de songes-creux ; cette liberté apparente peut susciter de droles de
reves égotiques, des attitudes démesurées pour chercher a tout prix le contact
en le privant de contenu. Il y a de quoi avoir peur. Cette distance froide et brulante
a prendre vis a vis de ce phénomène n'interdit cependant pas d'y venir signaler
le vacillement de sens dont il pourrait etre coupable : a peine la communauté reliée,
elle peut s'éteindre dans l'insignifiance, mais bizarrement c'est l'insignifiance meme
(momentanée) qui lui donne une raison de vouloir continuer.