Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


Archives


ça y est, "Cassius" recommence ses hold-up minables. Pourquoi des compositeurs se feraient-ils chier dans leurs home-studios à essayer de créer une musique qui nous éloigne des bandes FM s'il suffit à d'autres, pour raffler les contrats d'édition et les partenariats publicitaires, de sampler dans tous les sens, et souvent le plus grossièrement possible, des tubes disco ou funk des années 70 ?

On ne crée jamais ex-nihilo, particulièrement en matière musicale. Mais ces salopes sont tout au plus de cyniques plagieurs, dont le seul talent réside dans une discothèque pré-constituée ; certes ils ont une oreille. Est-ce suffisant pour y voir des artistes ?

L'ensemble des "clubbers" de l'hexagone, hypeux ou non, et parfois même de toute l'europe, vont remuer leur cul sur de nouvelles "tueries dancefloor" (ou labellisées telles) qui ne seront que de fades remake cubase de morceaux vieux de 30 ans. Cassius, et avec eux toute la vague "french touch" telle qu'on la représente aujourd'hui, sont d'obscurs pompeurs, de pâles "ré-interprètes" dont le mérite est inversement proportionnel à l'épaisseur des contrats qu'ils signent avec leurs maisons de disques.