Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.
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4/30/2003
La hype, toujours aussi inculte, ignare et décérébrée, est saisie d'émotions à sa lamentable mesure. Des enthousiasmes plats, des expériences futiles, des élans grotesques et au final des scènes ridicules.
Ci-dessous le témoignage de Carl de C., organisateur chevènementiste de sauteries hype pour pétasses prépubères :
"En tapant ce post, j'ai la chair de poule.
J'aimerais me confesser d'avoir pleuré hier soir, sur le
dancefloor, quand 2 many dj's ont mixé le morceau de
Nirvana avec je sais plus trop quoi et que tout le monde
s'est mis à gueuler le refrain :
heeeey heeeeey heeeeeeeeeey (...)
J'ai pleuré parce que je sentais que je vivais un moment
qui n'allait probablement jamais se répéter.
La copine avec qui j'étais m'a serré très fort
on s'est regardé et on s'est embrassé.
Je sais pas si elle a vu que j'étais en train de chialer.
Merci 2 many dj's.
You rulez."
Carl "i cried on da dancefloor".
Le genre de plouc qui va aussi chialer quand Ariel Wizman passera le générique d'Albator mixé avec du Ligeti. 2ManyDJ's est une escroquerie musicale, mais la fade superficialité de la hype, son habitude des émotions au rabais, lui fait y voir la prestation la plus émouvante de l'année. "Nirvana mixé avec chai plus trop quoi", une pathétique assertion aux yeux de quiconque a dansé un pogo un jour. On espère en effet que ledit moment ne se répètera jamais.
La hype se sent obligée de mettre en scène les plus ridicules de ses enthousiasmes, et de les élever au rang de quasi-révélation divine.
On attend impatiemment le récit de l'émerveillement religieux que ne manquera pas de susciter prochainement un larsen (ou un simple parasite dans les enceintes) chez ce beaufissime musicologue Fischer Price.