Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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"Le projet esthétique du SDH, qui concerne la migration des données et des fichiers, s'accompagne d’une réflexion
sur la mise en exposition-présentation de l'info dans un contexte différent de celui d’un accrochage traditionnel. Le SDH
est une mailing liste de téléchargement dont l’arborescence est en perpétuelle constitution ; le site-labyrinthe offre à
l’internaute la possibilité et le choix du téléchargement des fichiers, faisant de l’espace virtuel une interface d’écriture
et de consultation. tous les fichiers informatiques peuvent se télécharger sur yahoo quel que soit leur format (application,
texte, image, son, vidéo) sans tenir compte du langage html du web et ses dérivés. NOBODY définit ainsi ce qui constitue
la singularité du SDH : la mise en commun d’un espace où le temps de chargement d’un fichier devient un poids à calculer,
une autre matière spatio-temporelle, un procédé d’augmentation, une esthétique des infos en transit, pour laquelle le
spectateur-internaute se transforme en collaborateur potentiel. La médiatisation devient ici le lieu d’un rendez-vous. d’autre part,
dans le cas d’une œuvre de production numérique, les programmes sont des matrices dont l’utilisation n’est qu’une démonstration
possible. Une démo est un échantillon de temps, qui donne lieu à un rendez-vous, elle est de nature collective, renvoyant à une activité
socialisée selon un temps donné. dans les projets d’exposition des travaux du SDH l’espace de PARIS devient un lieu d’immersion
visuel et sonore, une chambre noire. l'ensemble du SDH représente une savoureuse mise en abysse des protocoles informatiques,
des signifiants typographiques, des procédures interactives qui mobilisent tout aussi bien le spectateur-internaute que leurs concepteurs."

extrait tiré d’un texte de NOBODY

Calmez-vous, c'était une joke.