Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


Archives

Les rues inspirent les cantinards. Echange de coups de feu.


« De plus, on peut remarquer que la croissance de la prospérité
générale, de la vigilance policière et, par-dessus tout, de la
conscience sociale, qui, avec un étrange mélange de bons et mauvais
motifs, ne peut tolérer de voir la pauvreté, contribuent tous, de
plus en plus, à imposer, à la pauvreté la tendance à se dissimuler. »
(Les pauvres, Georg Simmel, 1908)


----


« Je n'aime pas les pauvres.
Leur existence, qu'ils acceptent, qu'ils chérissent,
me déplaît;
leur résignation me dégoûte.
A tel point
que c'est, je crois, l'antipathie, la répugnance qu'ils m'inspirent,
qui m'a fait devenir révolutionnaire.
Je voudrais voir l'abolition de la souffrance humaine
afin de n'être plus obligé de contempler
le repoussant spectacle qu'elle présente.
Je ferais beaucoup pour cela.
Je ne sais pas si j'irais jusqu'à sacrifier ma peau;
mais je sacrifierais sans hésitation
celles d'un grand nombre de mes contemporains.
Qu'on ne se récrie pas.
La férocité est beaucoup plus rare que le dévouement.»

GEORGES DARIEN