Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


Archives

9/15/2003

Jean-Yes spamme sur la Kant-in :

" Begbeg vs. Nabe "

Et moi Ardisson m'a tuer ! Ambiance dépressive à 200% sur le plateau de TLMEP... Omar Sharif ouvre le bal, bonjour le malaise. Portrait d'un type tellement seul et malheureux que ça se lit sur son visage ; portrait d'un crevard solitaire, un SDF qui squatte désespérément les palaces, un joueur endetté, glorieux parasyte du star-system. On enchaîne sur Begbeg, manifestement plus paumé et dépressif que jamais, mais qui encore une fois arrive à me surprendre, en arrêtant 2 minutes de faire le pubard à la provoc facile et à la plume inconsistante. Du coup ça donne envie de le lire, son futur goncourt (eh oui Chloé, désolé ;-). Impression qui se confirme lors de son fight avec le vomitif Nabe, venu déverser son flot de clichés anar2droite foireux sur les vilains américains, pire que d'habitude, toujours plus prévisible et caricatural. Du coup ça me donne toujours pas envie de lire ses bouquins (eh oui Laurence, désolé... ;-). En tout cas, Begbeg qualifiant son copain Nabe de stalinien-démago, c'est assez jouissif, ça faisait longtemps qu'on avait pas vu ce genre de truc chez Ardisson

Bon quand je dis dépressif c'est p'têt légèrement exagéré, c'est juste pour souligner son côté un peu paumé et mal dans sa peau, qui ressort de façon éclatante à chaque fois qu'il essaie d'être sérieux et de sortir du second-degré post-publicitaire.

Il a de toute évidence du mal à assumer son image superficielle de pitre mondain, et je trouve que ça crève les yeux, à la télé aussi bien que IRL. Voilà c'est tout, et d'ailleurs c'est pas un reproche - au contraire, c'est justement ça qui le rend intéressant à mes yeux. Maintenant je me trompe peut-être sur toute la ligne, mais en même temps je m'en fous un peu, j'suis pas son psy...