Vu hier soir l'émission du Carl de Tagada du PAF, j'ai nommé : Frédéric Taddéï.
Séquence à la soirée Volvo (aperçu adossé contre un mur Mr Floyd en train de tripoter son Palm), question à la pédégère de la marque auto : " Z'êtes la seule femme à ce poste dans le milieu de la bagnole! pourquoi?" Pas de réponse de l'intéressée...mais que pouvait-elle bien répondre? Taddéï a réglé les problèmes de droit à l'image en agitant sa DVD dans tous les sens, ça donne envie de gerber, mais il a pas trouvé mieux, en plus ça fait "style". Allez on repart, vas-y Béatrice, envoie la bande son, on retrouve chez les ginettes (bar branchouille des Halles, le patron est gêné, y a pas grand monde...) Benoît Delépine et Gustave Kervern qui nous parlent de leur film (en salle le 13 octobre), les deux compères sont cool face à l'autre speedé qui les attaque frontalement : "alors, Canal vous a filé plein de thunes pour votre film?" "Pas du tout, on a galéré et on préfère travailler sans trop de pognon" " Ah bon?" (rire gras pour cacher l'incompréhension de l'homme à la caméra qui bouge). Bon on passe à autre chose, on descend ds le métro retrouver Steve, le sosie de TH2, situation identique à la précédente, le petit gars de la Nouvelle Star tient un discours hyper lucide devant l'autre qui pose des questions nazes: "Ouais, alors; t'es pas un rebelle?" Quelques autres séquences du même acabit avec le traditionnel passage dans une galerie : "T'accrocherais ça chez toi au mur?"
Puis, on finit par le plan cul faux-cul en chute (histoire de conserver le spectateur jusqu'au bout de la nuit). Un mec au look très Assas avec un bandana sur le visage ouvre la porte. Moquette sale, on aperçoit en arrière plan une nana voilée sucer un type sur un canapé délabré. "Alors, c'est toi le webmaster de beurettesX.com?" "Oui, je donne dans la beurette, la beurette c'est ma niche."
Interview de la povre fille assise à oilpé sur le canap : "Le voile, c'est koi pour toi?" "Heu, ben rien, c'est pas ma religion mais je respecte la religion."
Bon on se casse?
Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.