Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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3/31/2005

Récemment, l'actuel éphémère et clownesque ministre de la Kulture, Renaud Donnedieu de Vabres, décorait quelques représentants de la "French touch", et leur accrochait donc au col une médaille signifiant officiellement l'appartenance à l'ordre des chevaliers des arts et lettres des deux fades versaillais neurasthéniques Air, ainsi que du putassiérissime Dimitri from paris, et de l'opportuniste ultra-filtré Philippe Zdar (Cachius, entre autres).

Voir s'ébattre ces lemmings dans les affres de la production commerciale était déjà pathétique, depuis un bon moment, mais les petites sanctifications institutionnelles rajoutent toujours un peu de sel à leurs pantomimes. Que l'horrible et minuscule Donnedieu de Vabres, émérite et zélé protecteur des Monopoles du Disque, et membre d'un parti dont la quasi intégralité des membres a abondamment travaillé dans le passé à l'éradication du mouvement culturel électronique alors naissant, que cet épouvantail à création épingle aujourd'hui sa merde au revers de ces quatre fossoyeurs mercantiles pondeurs d'étrons strassés-pailletés, donne une illustration navrante de la "respectabilité" qu'ils croient avoir gagné derrière leurs consoles ou devant les caméras.