Il n'y a plus d'Avant-garde si ce n'est l'infâme corporation transnationale des "Directeurs Artistiques" et autres "Créatifs" fatalement au service du Fétichisme iconique de la Marchandise-Spectacle-Réseau qui se déploie inexorablement sur le mode proliférant et éminemment totalitaire de la métastase. Comme illusion, simulacre, imposture ils sont la Hype. Le pur joyau marketing de la cyberéconomie de troisième type. La Hype, comme avant-garde hédoniste de la consommation/consumation et comme vecteur principal de divulgation des nouvelles tendances, est la machine de guerre nomade et rhizomatique du capitalisme schizosphérique postmoderne! Ce Cancer généralisé, globalisé, en phase terminal! Du moins espérons-le!
La Hype est donc "branchée"! C'est-à-dire connectée au flux des innovations/innovativité sociales, culturelles, esthétiques, technologiques, communicationnelles et économiques de la Matrice capitaliste, le réseau global de la neuroprogrammation-simulation par la Marchandise-métastase concentrée jusqu'à former une Image dans le Vidéodrome totalitaire d'un hyperspectacle qui tourne en boucle sur lui-même par remixage et recyclage perpétuel de tout et n'importe quoi.
C'est la culture technomarchande de la virtualité réelle: "un système dans lequel la réalité même (c'est-à-dire l'existence matérielle/symbolique des gens) est entièrement captée, immergée, dans un cadre d'images virtuelles, dans un univers de simulacres, dans lequel les apparences ne se situent pas seulement sur l'écran où l'expérience est communiquée mais deviennent l'expérience même. Tous les messages s'intègrent dans le média, dans la mesure où celui-ci est devenu si englobant, si diversifié, si malléable, qu'il absorbe en un même texte multimédia la totalité de l'expérience humaine, passée, présente et future, comme dans ce point unique de l'univers que Jorge Luis Borges nomme "Aleph"" (Manuel Castells, sur la culture de la virtualité réelle in La société en réseaux).
C'est la culture technomarchande de la virtualité réelle: "un système dans lequel la réalité même (c'est-à-dire l'existence matérielle/symbolique des gens) est entièrement captée, immergée, dans un cadre d'images virtuelles, dans un univers de simulacres, dans lequel les apparences ne se situent pas seulement sur l'écran où l'expérience est communiquée mais deviennent l'expérience même. Tous les messages s'intègrent dans le média, dans la mesure où celui-ci est devenu si englobant, si diversifié, si malléable, qu'il absorbe en un même texte multimédia la totalité de l'expérience humaine, passée, présente et future, comme dans ce point unique de l'univers que Jorge Luis Borges nomme "Aleph"" (Manuel Castells, sur la culture de la virtualité réelle in La société en réseaux).
Opposée à toute rigidité et à tout conservatisme des "Appareils de capture" qui inhibent l'innovation et la créativité, la Hype est donc nécessairement, quoique virtuellement, anti-conformiste, désinvolte, bohème, dandy si ce n'est excentrique voire extravagante, en un mot: "cool"!
La Hype est par conséquent adepte du "Grand Jeu" (Daumal) des apparences et de la Séduction, une ludictature dont elle a fixé les règles esthético-marketing sous la forme du "glamour", du "sexy" et du "chic" avec quelques variantes plus ou moins punk, trash, grunge, gothique, électro, etc..
Cependant, "de l'autre côté du miroir" de la Hype, l'armée des Créatifs intermittents de la société du spectacle marchand et de l'évènementiel à mi-chemin entre l'Art, la Mode, la Communication et le Commerce est soumise à une implacable rationalité économique et financière gouvernée par le taux de profit, une exigence de rentabilité maximum dans le chaos déterministe des flux de capitaux...
Long Wang