Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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Donz Soprano is vénèèère :

"La playlist des Demeurés...

allez cliquez tas de cons, cliquez et posez vos consommations de l'année, du mois, du jour, de la seconde.

vous êtes de véritables trisomiques et en puissance 20 milliards de ta reume putain mais que ça m'énerve ces plays lists ultra-bobo à souhait, de la petite mondainité bien puante et relative aux trou du culs béants qui jouissent devant les galettes et se fourrent le célophane jusqu'au pancréas.

moi niame ça et niame ça...de vrais excréments de maternelle, montre moi tes n'images oooohh moi j'ai la même.

votre rêve n'est que d'être des minables à la discothèque, à la bibliothèque monstrueuse, emmagazinés pour crever riches de partout, du cerveau des oreilles, emmagazinés car votre plus profond programme inséré dans votre crâne boueux et la consommation et sous toute ses formes... bouffer et bouffer, le mythe de Sissyphe du consommateur. Apprendre toujours et toujours, vivement les données que l'on s'envoie directement dans le cerveau et vous graverez à en chier des neurones à en suer des tympans.

votre cervelas est déjà votre propre limite, vos yeux qui s'abaissent par la fatique, manque de temps, manque de neurones avaler et avaler j'avale donc je suis, j'avale donc je vis vite et vite...donne moi de la culture donne moi des réponses et donne moi des tonnes de réponse pour mieux vivre dans l'envie d'en avoir encore plus répondre à tout mais être fondamentalement aussi con, aussi dépressif et aussi laid de tristesse.

le bonheur de l'occidental moyen se mesure à la taille de sa discothèque et celle de toute sa panoplie en machine, ici et là et là bas, et DVD et graveur et encore et encore et mille milliards de MP3 mille choses à lire que l'on voit et mille choses à écouter que l'on conserve et qui pourrissent dans le propre gouffre que chacun refuse d'analyser...

mater son grenier puis comme un bon bourgeois ressortir la petit friandise qui détend... tout notre vie est dans ses boites, nos sensations, les souvenirs n'ont plus rien de réels mais réapparaissent dans du binaire ou dans du langage.

l'homme moderne est une pile qui accumule sinon il se décharge comme une merde, quitte les siens, quitte le monde, quitte l'espace temps de la consommation multiforme, quitte le train de ceux qui amassent et spéculent sur le savoir... se poser ? "