Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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11/08/2002

photo par Anje & Jan Ladage

Un jour - quel âge avait-il ? - Mathieu Maes par qui les yeux et les mains avaient passionnément désirer tenir sur ses cuisses ou sous son corps le mystère qui jamais encore ne lui avait été dé- voilé se rendit compte que ce qu'il avait cru n'était en réalité qu'une passagère.

Au fil des passagères, le petit train de la vie manquant parfois de vapeur se défit de voitures au passage de certains cols particulièrement étroits.

Serrant aujourd'hui autour de sa taille une ceinture d'air et autour du cou une cravate de brume, les cheveux en bataille ("By George !"), il se récite les derniers scandales pour se rappeler que certains croient encore.

A ceux-là qui croient, oui, ceux-là qui croient et people fomentent un parlement pour l'accès au parloir des gueux ou untermenschen ou encore gens d'en-bas ("J'entends pas !"), il faut rappeler qu'une chambre, fut-elle une chambre de demoiselles, ne se dissout ni à l'acide ni dans l'eau. Elle est comme la mer ou une table IKEA: elle se démonte et elle se dissout au suffrage.

Les gens continuent de croire parce qu'autres les font croire. La révolution, c'est sans doute ne plus croire en rien. Ne plus croire en rien du tout. Hélàs, qui se contente d'une demi-molle ? Fait-on des enfants avec une demi-molle ? Peut-être... La révolution, c'est voter mou. m/ouvement o/nirique u/ndergound.

Au petit déjeuner de Mathieu Maes: de la mimolette (le fromage préféré du Général de Gaulle, ce héros de la résistance !).