Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.
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2/07/2003
L'autre soir, juste avant le prix Ardisson Maffia, en passant rue Beaurepaire pour aller m'abreuver à un vernissage tout pourrave de peintures arrosées de Martini, je passe devant la boutik d' Agnès B. (vous savez Agnès la Bonne à tout sponsoriser " Madame aime le cinéma, Madame aime ceci ; Madame aime cela " et Madame aime-t-elle les gigolos ? Bref, je frôle les vitrines du shop-wear avec mon sac ED et j'inspecte les produits manufacturés hype, histoire de voir quels sont les artistes révoltés urbains qui se mobilsent contre la pub avec leur panneau (voir Collectif Une nuit...) mais qui s'empressent, une fois repérés par les stylistes en manque d'inspiration, de foutre leur "logo no-logo" sur des vêtements confectionnés par des petits n'enfants. Faudrait checker l'origine du pays de la manufacture des produits de la Bonne du sponrosin'. Tendez vos arcs.