"Dieu ne pouvait être que le fruit de notre anémie : une image branlante et rachitique. Il est doux, bon, sublime, juste. Mais qui se reconnait dans cette mixture fleurant l'eau de rose reléguée dans la transcendance ? Un être sans duplicité manque de profondeur et de mystère; il ne cache rien. L'impureté seule est signe de réalité.
Parce qu'il regorge de vie, le diable n'a aucun autel : l'homme se reconnait trop en lui pour l'adorer; il le déteste à bon escient; il se répudie, et entretient les attributs indigents de Dieu. Mais le Diable ne s'en plaint pas et n'aspire point à fonder une religion : ne sommes-nous pas là pour le garantir de l'inanition et de l'oubli ?"
Un casseur disparu.
Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.