Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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" La diffusion d’Internet et des technologies des télécommunications depuis la fin des années 90 a apporté un nouvel environnement de connections partagées à P.A.R.I.S comme d'autres capitales. Mais ce qui différencie P.A.R.I.S des autres communautés comme TOKYO ou ANVERS pourrait résider dans l’utilisation généralisée de petits outils de publication comme les blogs, les mailing listes ou les forums, créant un champ subground d’informations où les gens communiquent exclusivement au travers de ces interfaces. Ces branleurs - digitalslackers - se sont emparés bêtement de cette situation et du potentiel technologique qu’offre Internet. Ils jouent "gentiment" de cette situation : en collaborant au-delà des classes sociales, se stimulant les uns les autres, et s’ouvrant à leur public via des codes pour emmerder les VIPS, ces branleurs essaient de révéler de "nouvelles fonctions technologiques du quotidien". Les travaux ne sont pas directement des messages socio-politiques mais contiennent des points de vue critiques sur le statut actuel de la hype et de la tendance, matrices au consensus et à la médiocrité. Par là même, la réalité locale rejoint celle du global. " P.A.R.I.S, ANVERS, TOKYO, SAME FIGHT : AGAINST THE SOFT MACHINE : THE HYPE Serge Balasky