Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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Non, non et non. La Vodka-Red Bull en libre service, c'est toujours appréciable ; mais il fallait bien ça pour oublier l'enthousiasme général pour l'escroquerie du mois. "2 Many DJ's", ou comment s'assurer un trés vif succès critique et l'engouement du dancefloor en ne faisant "qu'enchaîner" (mixer ? non non, mixer ça implique un peu plus de technique), "enchaîner" des grosses baballes rock et techno. Vitalic + Nirvana, The Breeders + Detroit Grand Pubahs = gentille blague qui devrait durer ce que dure une bonne blague : 5 minutes.

C'est motivant pendant un quart d'heure, et ensuite on ricane.

Le clubber ne veut pas entendre de "mix", ou de nouveauté, ou de set construit, il veut "reconnaître" les morceaux, et tant mieux si ça lui fait penser aux merdes sans nom qu'il achetait quand il essayait de passer son bac et de se taper la blonde à gros seins de terminale D. Alors rien de plus simple : hop, on enchaîne les madeleines de proust et les succès des 15 dernières années dans un vaste medley foutraque. "2 Many DJ's" portent bien leur nom : ils achèvent d'enterrer la techno et ramènent le clubbing à une sympathique boum de garage. Succès festif garanti et escroquerie musicale navrante. Mascarade labellisée Top 50. On s'en branle à deux mains, du moment que ça marche...

Un "Boulevard des Hits - volume 2003" déprimant.

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