Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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Les dandy-punks. On ressort ces icôniques cas sociaux environ tous les trois mois, à l'occasion d'une restrospective tokyoïte sur l'alcoolisme mondain de l'un, ou d'un article hype sur l'ancienne splendeur hallucinogène de l'autre. Le thème du looser magnifique inspire toute une époque. Leurs trajectoires sont peu banales, souvent sordides, émaillées de quelques fulgurances inspirées. Mais voilà, certains artisans du vide trouvent là les cautions idéales à leurs productions, et invoquent leurs noms en se signant religieusement.

"Il faut sortir, paraître à toutes les fêtes, rire d'un rien, tuer du regard, et tout ceci est bien réel. Une minute d'inattention et vous êtes mort" (Alain Pacadis). Il a dû manquer d'attention, c'est dommage. Les mondanités sont une mascarade artificielle, le constat est lui-même d'une banalité effarante.

Mais ça occupe. C'est toujours ça de volé à l'Ennui morbide et général.

Yves Adrien érige quant à lui Daft Punk et Michael Jackson en "messies cosmogoniques interplanétaires", autant dire qu'il y a de quoi se méfier. Il n'y a guère que B. Sabatier et Ardisson pour attacher de l'importance à ce que peut encore glavioter cette momie absconse, ce clone venteux d'Iggy Pop qui ne s'est jamais remis de l'avoir rencontré.

Pacadis est mort, ça lui évite de voir Nova et Technikart ressortir régulièrement son cadavre du sacro-saint Charnier des Dandies Déchus pour parler des potes du Pulp ou d'Eric Dahan.

Adrien n'a même pas cette excuse.



Mieux vaut laisser dormir les figures alternatives de cette époque en paix.