Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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Rubrique "Fadeurs & Insignifiances" :

Pignale sur Casseurs, je savais même pas qu'il était hype, l'obscur. Pignale est une puce mégalo, une brêle imberbe qui prend la pose devant la glace, un "touche-à-tout / n'entrave-rien", un éternel wannabe chronique pitoyable, le Bernard Montiel du web, un fadissime rigolo qui dépeint son petit opportunisme médiatique en éclectisme choisi, bref un flirt mal assumé avec le médiocre, un pantin figurant qui s' autocélèbre afin d'être sûr que quelqu'un le fasse (dix contre un que l'hilarant article à lui consacré sur Notsobad est de lui-même, un régal d'autocomplaisance plouc).

Lu quelques unes de ses ratures, à la suite du bouquin de Lindenberg ; Pignale disait faire partie des "gens qui ont encore des idées, des enthousiasmes et le capital d'innocence indispensable à la créativité", mais se révélait surtout comme une anecdotique et affligeante sécrétion gluante du consensus flasque qui réunit les cortèges des droitdel'hommistes incultes, des pétitionnaires pavloviens, des zélés thuriféraires d'une conception fade et superficielle de la démocratie, des wannabe artistes érigeant les activités d’éveil de maternelle en proposition conceptuelle, et des "jeunes-et-fringants-premiers-romanciers" à névroses light et à conscience politique 0 %, bref une banale tanche qui se veut, ELLE, démocrate, "sans problèmes psychologique et apte à créer du beau (sic)". Sans problème psychologique, un esprit vain dans un corps sain. C'est beau, c'est lisse, c'est propre et ça sent bon.

La rencontre entre la subversion de Michel Drucker et l'esthétique Yves Rocher.




"Je m'prends la tête, je m'prends la tête, je m'prends la tête, ça se voit sur la photo ? Je m'prends la tête..."