Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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Il paraît qu'Arnaud Sagnard reçoit des menaces ?

Quiconque entend exprimer auprès d'A. Sagnard le ressentiment que son livre lui inspire, s'expose à de très rigoureuses mesures de rétorsion.

Que le petit monde des branchés parisien constitue un lamentable cloaque d'individualités aussi inintéressantes qu'autocomplaisantes, peu importe. Que ce milieu infect n'ait strictement rien à voir avec les contre-cultures underground, qui ont elles de plus en plus de mal à prospérer dans un environnement UMPiste, conservateur et ultralibéral, voilà qui n'étonnera personne. Il y a déjà longtemps que nous avions affirmé que les "branchés" n'avaient plus rien d'une marge culturelle ni d'une avant-garde artistique. Ils sont bien plûtôt les fer de lance de la Marchandise, et ne font que promouvoir et étendre la standardisation égotique. Leur pauvres personnes s'étalent sur Myspace ou Facebook, leurs corps hideux s'exposent au Baron ou au Social Club, leurs icônes moisies s'affichent dans Technikart ou sur vos blogs ineptes.

Que les petites starlettes misérables et incultes qui alimentent votre flux RSS des frustrations post-modernes continuent de se croire "originales" alors qu'elles ne sont que méprisables produits commerciaux, couvertures magazines, contrefaçons intellectuelles et tromperies artistiques, il n'y a rien d'étonnant. Les hypeux sont la "version chromée de l'homo festivus de Muray", et heureusement il n'y a pas que les fachos pour condamner cette engeance vulgaire, gominée, fashionista et bruyante. Incultes, ces gens sont incultes.

Laide et inculte, voilà ce qu'est la frange "branchée" des jeunes blooms occidentaux.

Mais que des sous-merdes bariolées, comme Ariel Wizman par exemple, viennent se plaindre du sort qui leur est fait, que ces ordures insignifiantes croient bon de parler de "conscience politique" quand elles ne font que bouffer à tous les rateliers du système, que ces midinettes autogooglisées chaque matin viennent se plaindre de ce que Sagnard leur taille un short, voilà qui est navrant au-delà du réel.

Assumez, bande d'inutiles, bande de parasites médiatiques, assumez votre statut de cloportes réifiés. Assumez votre rôle d'hyper-consommateur. Assumez votre rôle de prescripteur d'impasses. Assumez votre condition de derniers hommes. Assumez, et taisez-vous. Contentez-vous de vos litanies mégalomanes, contentez-vous des éloges croisées, des soirées paillettes et des branlettes en réunion. Ne prétendez pas défendre quelque idéal que ce soit, vos egos sont vos seules opinions, et elles sont délétères. Ne parlez ni du politique, ni du social, ni de philosophie, vous n'êtes que des têtes de gondoles. Le poste avancé du consumérisme hypermassificateur. Les éclaireurs de la Machine Marchande, prêts à toutes les bassesses mercantiles, au mépris de l'art, de la culture, de l'homme. Vous êtes les plus zélées des prostituées au Capital Spectaculaire Planétaire. Et afin de s'assurer de votre docile collaboration, clubbers imbéciles, artistes de couverture, ambianceurs jetables, le système médiatico-marchand s'est juste assuré que vous étiez STERILES.

Vous n'êtes rien, suiveurs de vent, onanistes du paraître, vous n'êtes rien, organisateurs béats de raoûts grotesques, pousse-disques ignares, animateurs de vos propres réseaux, vous n'êtes RIEN, la hype n'a aucune consistance.

LA HYPE EN 2008 N'EST RIEN D'AUTRE QUE LE RESIDU MALODORANT D'UN CENDRIER OUBLIE AU PALACE, WHISKY FRELATE, SPERME, PISSE ET MEGOTS, CONDITIONNE EN BARQUETTES FRAICHEUR O% POUR CONSOMMATEURS NEOSEGMENTES.

Mais qu'elle se garde bien de menacer ceux qui, comme Sagnard, perdent un peu de leur temps de vie pour le lui rappeler.

Car nous nous chargerons de renvoyer cette engeance hypeuse gluante d'autosatisfaction imbécile dans les égoûts civilisationnels où sa suffisance et son inanité l'ont précipité il y a 20 ans.

Quiconque s'en prendrait à Sagnard, ne serait-ce que verbalement, finirait ipso facto à poil au Palais de Tokyo, avec un gode griffé André planté dans le cul, et cent trente litres de gel Toni & Guy sur la gueule.

Qui vit de l'image périt par l'image.