Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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2/14/2002

J’aimerais bien dire
Que personne m’aime
Mais même pas
Et c’est bien pire
Ma mère, ma sœur
Mes frangins, mes potes
M’estiment sans doute un peu, trop.

C’est tellement plus beau
D’être seul au monde
L’indifférence et le silence – Beau –
Beauté désespérée, immonde
Y faudrait pas rêver d’ça !
Mais moi j’aimerais qu’on m’aime pas.

Si j’avais pas d’pognon
J’aurais des raisons d’être con
Si j’avais pas d’amis
Je pourrais péter les plombs
Mais non ! Non
Y a toujours un truc qui m’arrête
Quand je veux me jeter par la fenêtre
Que je rêve de tout bousiller.
M’bousiller
De n’plus hésiter à m’fixer.
Fixer. Fixer.
Risquer une O.D.
Partir, pourrir
Souffrir le martyre.

Je n’veux plus dire
A quelqu’un que j’l’aime
J’veux juste sentir
Mon cœur qui saigne
En contemplant la beauté
Que jamais j’pourrais toucher
Toucher. Couler. Je suis perdu
Une fille se frotte et frotte son cul
Mais je sens bien, qu’elle n’en veut pas de moi
Heureusement et c’est pour ça que j’suis là.
C’est clair la nuit
Eclaire ma vie
Vidé, vidé,
J’ai déjà bien trop enquillé
Trop fumé
Mes yeux commencent à se brouiller
A couler
Une larme tombe sur le papier
Mais c’est cool patron
Ressers moi encore un Picon.

BENOIT