Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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François Mizio spamme sur Nettime à propos des casseurs :

Ca coûte décidément rien aujourd'hui de se donner l'air rebelle. Ils en crèvent d'en être et pour en être font ceux qui sont contre. C'est assez pathétique. Tout cela est très ado, très cour de récré. Ces gens sont dans une bulle, égocentriques. Et on parle d'eux parce qu'on parlent d'eux et eux mêmes parlent d'eux si on parlent d'eux en disant qu'il ne fallait pas parler d'eux, etc. A une époque de vacuité ou la posture fait plus que jamais office de profondeur, ils ne peuvent que s'imaginer qu'on suit tous avec intérêt leurs problèmes d'ombilics. Là, on est dans une mise en abyme de l'autocontemplation, mais sous des aspects plus glamours on reste dans la pochade boutonneuse, le ricanement potache. Alors il faut nous aussi réagir et dire qu'on s'en fiche, car nous-mêmes, ou
d'autres, qui n'en sont pas, ou qui ne veulent pas, ou qui sont différents de, ou qui sont eux, ou nous sommes bien au contraire, etc.... Et ainsi se génère une glose décérébrée à l'infini. Le bruit médiatique n'est plus composé que d'échos d'échos. C'est un symptôme de la bêtise terminale, de ce qui compose l'hypnotisme général.

Amen

F./