Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


Archives



Café Before : le Cabaret Electronique. Je rentre. Audrey Mascina (ACTUEL ex-Blast et Modzob) et Jérôme Sans (Palais2tok) sont aux commandes d'un énième planeur relationnel-festouille. Les deux apprentis-pilotes flight-simulator essaient désespérement de faire planer leur cabaret volant à grands coups de vents électroclash-mou-du-bide (cholestérol musical que les DJ's injectent en intraveineuse aux porcs du Tok qui leurs permet de se vautrer dans la boue nostalgique de leur première boum gothique / tout en ayant l'aval d'OVAL (?) - fin de l'hyparté / L'engin festif plane dans le vide et pique direct du nez pour tomber dans un bain d'ennui et expulser des pets nostalgiques kitschouilles. L'odeur, corps gazeux des désirs de viscosité tribale-bobo insatisfaits surplombe l'abysse du ridicule quand Gégé mime tel un Maurad pour retraités Frac-Drac, le fameux geste des rappeurs et balance - sans trop y croire - une reprise de "Boys Boys" de Sabrina bootleggé "encore et encore" par un obscur groupe suédois-basque. La deuxième couche des lyriks années 80 période Guy Lux - oublié John Peel des Pells Sessions ??? le Bertrand Lenoir anglais des 80's... - est rajouté en play-back par un clône raté de Placebo (cf photo) qui - quand il balance un désespéreé "I WANT MAKE SEX TONIGHT" - se fait à moitié pécho par les hanches par un rapatrié-irakien en costard Tati, complétement bourré. Pathétique pantonyme de partouze sans sexe qui voudrait rendre hommage à Kurt Weill mais ne fait mouiller qu' Amanda Lear. Arrivent sur ce fiasco non grata , G.Wen artiste tra$h pour gens chics accompagné de son singe pink et de sa guenon bimbo qui nous infligent-affligent d'une pantalonnade sponsorisé Diesel, poussive performance où rien ne doit dépasser : ni une bite rouge de gorille rose, ni un poil de cul d'ado attardé. Les artistes tra$h mais pas trop simulent une partie à trois en se trémoussant à mes pieds - là, me vient l'idée saugrenue de leur pisser à la gueule mais 2bad, je ne suis pas déchiré / no open bar / Ils arrivent quand même, à mes pieds, pour me foutre de la peinture argentée à mes acupuncture et voilà la goutte qui fait déborder cette vase. Scène porno-graphique. J'aurais préféré tout de même un lancer d'étron de Costes sur la gueule de Mascina.