Paris Plage. Un cauchemar pour quiconque apprécie aussi bien Paris que les littoraux.
Boeufs rosis par le soleil, s'étalant du lait anti-UV à quelques mètres sous les pots d'échappement, regardant d'un oeil bovin les touristes hollandais qui défilent à deux pas, noyant leurs pompes dans le sable d'une "plage" aussi coûteuse que dérisoire, et supportant en fond sonore les hélicos des sarkozars.
Trois mille tonnes de sable. On espère la vitrification globale avant la fin de l'été.
Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.