Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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Recette pour combo électro-hype :

1 - Monter un vague groupuscule de bidouilleurs Atari avec maquillage de série,
2 - Vocoderiser n'importe quelle connerie chopée à la télé, Britney Spears, Jacques Laffite pendant le Grand Prix du dimanche, la météo, tout est bon. Pour ajouter un peu de "contenu" sans se fouler, sampler tous les slogans de l'entre-deux tours des présidentielles, des extraits des JT sur la guerre en Irak, Bloomberg TV et quelques pubs radio histoire de dire "waa, nous ne sommes pas dupe du monde de la Marchandise dans lequel que l'on vit", le tout sur des boucles honteusement repiquées sur Sisters of Mercy ou Nitzer Ebb et rejouée note par note au Bontempi, avec des featuring de Miss Kittin, Jacky Quartz et Spagna. Le top du top : lire sa liste de courses Franprix dans un Chaospad : name-dropping + marques de multinationales, ça donne tout de suite un côté B.E.E mâtiné de situationnisme 0 %.
3 - Se maquiller comme des camions volés et on faire les cons sur scène façon Ficherspooner, avec showcase Fnac et partenariat Fashion TV. Bref, le premier combo électroclash à conscience politique light, LE groupe électronique des années 00, LA Daube Ultime, artistiquement light et politiquement diaphane.
4 - Appeller ça Panzer Champagne, Wallstreet Zombies ou Codéïne Holocaust, un truc bien naze, l'allégorie éclairée au néon pour minet acnéïco-demeuré.
5 - Arguer d'un positionnement "néo-punk post-electronica"
6 - Se démerder pour passer au Pulp.
7 - Se démerder pour être chroniqué dans Technikart (filer un pass quelconque à Sabatier) ou Blast.
8 - Se démerder pour qu'absolument personne doté d'une culture musicale de plus de 8 ou 10 ans ne tombe dessus (chroniqueur exclus, voir 7).