Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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Article pour behype.net (tjrs pas publié...)



crédit photo_Laurent Julliand/Contextes

LE DERNIER JOURNALISTE DE P.A.R.I.S


OK c'est TH. Tu vas me détester encore plus et tu ne reviendras pas (comme mes Ex-infirmières...). Je dois - pour bouffer - vous torcher un texte sur un webzine formidable. Cool ça tombe bien, je dois vous parler d'un livre sur la... HYPE ! Attention FRAIS !!! ça déboite_"VOUS ÊTES SUR LA LISTE ? Enquête sur la tyrannie des branchés" d'Arnaud Sagnard aux Editions du Moment. Bon cliquez sur les liens, vous êtes des Grandes maintenant que vous avalez aux OBs alors d'abord, lisez cette interview.

Bon ayé ? Vous êtes au courant 12 volts de votre modem2merde sur le raid kamikaze du Moment ? Vas-y prends ton temps, je vais sur YOUPORN me branler sur deux hypeux : Vincent & Chloe. OK tu es sous speedballs vidées. Tu veux l'info NOW_ j'annonce qu'Arnaud Sagnard est le dernier journaliste de P.A.R.I.S.

"Pourquoi ?" Tu vas gicler... Parce qu'il déchire. Il a enquêté "un an et demi" (à mon avis, ça fait plus, depuis 5 ans au moins...) sur-dans un sujet-milieu m.a.u.d.i.t. et que le Sagnard a eu les couilles mentales de le snipper.

SNIPPER LA HYPE_ Sale boulot et exercice de style contextuel maudit si l'on décide d'écrire tout noir ce que certains effacent tout blanc par copinages et intérêts ("obligations" donc/ beurk les contraintes... passe moi les pâtes discount chérie... merde elle s'est barrée) et parce que - ben ouais - il balance LA Vérité que cela plaise oui-ou-non aux malheureux élus (...). Brrr... LA VÉRITÉ !!! J'en entends qui mouillent dans leurs cons-promis et se repoudrent le nez façon Marie-Antoine-Tinette aux chiottes de la Baronne. Sagnard la saigne à blanc la Vérité en snippant au front les principaux hypeux, ces premiers hyper-branchés aux commandes du Pouvoir Merdiatique et des concept-stores qu'il rebat-tease "Colique" (comprendre "Polette" / Colette quoi...). Il tire en shoots à précisions chirurgicales et leurs refait le portrait aux hypeux, façon tableau de Dorian Gray dans le grenier. Les tableaux finaux sont obscènes, dégoulinants de pus car toute cette hype suinte le faux dandysme, la création à deux trous de balles et çà pue mais on rit, comme JAMAIS.

FUCK OFF Les pro(ut)s de la Profession : l'objectivité n'existe pas dans le journalisme-cet-autre-secteur-marchand (télécharger à donf' "Révélations a.k.a The Insider de Michael Mann ou mattez Les Adieux aux Music-Hall de Denis Robert sur l'affaire pas claire Clearstream...). OK vous êtes clean à 100 % ? Alors la sienne et la mienne de Vérité (depuis mon blog casseurs2hype en 2002) : on est deux donc et avec mes cassos du début, on forme un groupe... Plus une horde de "nobody" sur ce blog noir de chez Black (ouvert à tous, les godes-codes sont exposés dans la Vitrine du haut/ vas-y branle-toi pour une fois qu'une crèmerie est Open à 100% - je parle de mon BB, le BlackBlog...), on constitue presque un mouvement même... Plus au moins 300 crevards de mon réseau SDH, c'est largement suffisant pour notre petite "Armée des Morts" pour la Hype. Notre Vérité ? Gonzo style et cassos way of life oblige, la voici_

Au début des Eighties (80's) les branchés (cette killing joke sociale) étaient - on va dire - "rock'n roll". A l'époque, l'art c'était de ré-agir en post-punk (produire du post-situationnisme) et être ouvert à l'altérité. Ils étaient alors "subversifs" les branchés à cette époque... et ce n'est pas Bruce Benderson qui me contredira, ni Benoit Sabatier ou Dick Hebdige. J'en entends déjà geindre, couiner ("putain ya trop de liens, faut lire..."). Subversifs artistiquement du moins et pour entrer dans les PALACE, il suffisait d'avoir un look, pas "être sur la guest-list" du valet du "sponsor2merde". 2008 la crème (rance) des hypeux depuis le début des années 2000 (00's) est devenue lounge-conformiste, électro-élitiste et design-mou-du-cul. "Snob" elle a toujours été (et certains en sont morts). Le Temps trépassant les meilleurs (entendre les "pires"...) et depuis longtemps Maupassant (Bel-Ami...), il nous reste les Survivants, les premiers de la Classe sucés par les nouveaux provinciaux artisto-Paris-go! et quelques babies rockers2merde. La Branchitude a muté et constitue désormais une élite médiatico-aristo-consanguine aux commandes de l'Avion Piloté par d'abord, la Gauche Caviar et désormais, la Droite Extrême Pain Noir avec Sarko et la Bruni-aux-UV's en stewards. Cette désormais caste dont Canal + en serait le trou, le fion final (pour s'enterrer ou chier du cinauche bobo) sponsorisé par des "Enculés" (les annonceurs et l'indus-Truies) - est définie donc ENFIN par le dernier journaliste de P.A.R.I.S définitivement par un mot anglais-typiquement-parisien un peu tabou chez les plus trendyLA HYPE. Du reste, seul à ma connaissance, ce webzine a eu les couilles de s'auto-labelliser BEHYPE. Après OK/ OK, effectivement la créaFion en 2002 de mon syndicat et après, il est vrai, quelques titres de plusieurs dossiers-couv' entropiques et articles fondateurs-casseurs de ma gazette locale préférée : TECHNIKART comme "LA HYPE". Remember les baskets blanches du rédak-chef : Raphaël Turcat. Tiens et aussi after RAMDANE (Touhami) un des touts premiers kamikaze-barbares de la hype 00's qui a taggué BUY HYPE en lettres énormes avec ses deux slackers dont ARTUS le skater un peu maudit-car-littéraire, ce slogan GÉANT, terrible - j'en jouis encore - sur les murs de son feu slack-store, la défunte EPICERIE. Hey ! ça tombe bien encore, Ramdane mon pote (chuis un fake-pied-noir exilé / ça crée des liens féroces...) est cité dans le livre comme bibi et plein d'autres dans "Les 12 Salopards" excellents chapitres du mercenaire Sagnard et, summum de la tease, dans une LISTE ULTIME qui indexe tous les COUPABLES listés ! C'est pas bobo çà ? (Brrrr-bis... dont bibi hein/ entre TH Ardisson et TH Lélu (qui prend cher - au sens figuré - dans cette tuerie de livre...) - mais la dédicace écrite à la mano par Sagnard himself me sauve non "des affres de l'underground" mais de l'Enfer (je déconne hein j'ai réservé là-bas une lap-dance.). Bon crevard comme je suis, j'peux vous la vendre cette liste finale "V.I.Pute" comme dit ma dernière infirmière, pour un chèque restau ou une pipe / chu Bi si t'es vraiment mignon ou trans (c'est un Hoax Pony! TH est 100% hétéro) mais j'vends pas la dédicace hein (c'est mon portrait en quelques mots cachés aux yeux du Monde comme Dorian et il n'y a que mon chat-pas-castré qui pourra l'amocher, en pissant dessus...).

OK cette LISTE qui clôt la bombe bactériologique du dernier journaliste de P.A.R.I.S. rassemble sur un polaroïd patronymique glaçé cette caste intouchable broadcast, première anti-chambre de la Jet-Set qui fonctionne selon lui en vase clos et sert de couveuse-pépinière remplie de fumier à des mini-maffias de vampires privilégiés (des "fils-filles de...", des "fin de races", des "suckers" et autres courtisans du conformisme hypeux...). Cette hype pour Sagnard incarne l'avant-garde d'un modèle social dominant de type libéral en devenir qui cristallise le fonctionnement d'une SOCIETY ((Yuzna) qui exclut car refermée sur elle-même et qui, plus alarmant - j'ai rien contre les partouzes - étouffe ou pire, pompe l'undergound et le passé vintage : Bon et si tu veux du subground contemporain, va au HACKER SPACE FESTIVAL l'année prochaine... Le subground est le seul poumon amazonien de la Création. Il est numérique et de type Hacktiviste, c'est dit. Certains sortent déjà les tronçonneuses pour vendre les troncs et les branches coupées.

Le monde matérialiste de la hype est définitivement devenu un Bordel (tiens, c'est le nom d'une revue littéraire dont le Parrain était ce bon vieux hypeux de Beigbeder...) à excès mimétiques et accès physique limité tous les soirs. (MDR hier soir à la DémoliFion Party même certains "listés" ne pouvaient pas entrés - source : un agentriple sur mon 06 pourri / moi je cassais ultime, je mattais l'inter-Graal de Californication et j'apprenais à mes dépens que dans la vraie-vie-réelle, il n'y pas de happy-end...). Alors la hype ? Juste un Bordel animé par des "putes" - ce n'est pas moi qui le dit hein/ c'est toujours Beig'-et-son-nombril-au-milieu-de-son-bide-retouché-photoshop-dans-la-PUB des Galères LA-FAILLE-WET dans son premier slogan pour teaser sa deuxième revue (avant il était NRV le Frédo, énervé le "fils de bonne famille" ? Suckant les rallies dès son plus jeune age... ?!!! Ben imagine un prolo, un banlieusard comment ils peuvent être V'N'R - un vrai "STRESS" pour eux et fatalement pour la hype...). Un BORDEL donc dont les écrivain(e)s de romans de gare seraient les VRP'S. Tout le monde dans cette baronnade doit vendre son âme, style pour quelques se(r)-Vice d'ascenseurs et autres renvois mondains afin de vendre sa came souvent boostée au départ à l'overground et coupée à la fin au mainstream ("La poésie, c'est fini" j'ai pris note...) pour accéder à la thune et aux vrais-putes (que je respecte/ ELLES). Merde j'ai dis une connerie ? "Je t'emmerde je t'emmerde" comme balançait MC Jean Gabin.

Le livre est sorti le 12 juin dernier et déjà, Sagnard est invité (presque) partout mais Canal + la Grande Maffia... pardon "Famille"... fait barrage (et pour cause). Donc première apparition "A ce soir (ou jamais)" l'émission bobo culturelle (donc molle du cul) sur FR3 avec Taddeï aux côtés d'Ariel Wizman qui s'est presque énervé et devenu presque antipathique ("presque" j'ai dis... il aurait fallu que je sois là mais encore un barrage ? Va savoir...), Jean-Charles de Castelbajac a.k.a JC/DC (à ne pas confondre avec le meilleur acteur Godardien de sa génération JCVD...) trop le nez dedans lui, depuis bien trop longtemps pour saisir l'enjeu éthique et esthétique - Pascal Montfort, le poseur mou des Shoppainges (qui ont bien re-pompé les Bérus ou peut être même la tendance casseuse des P.I.G avec le logo-dropping comme les requins de Souchon...), est un gentil prof-socio-de-la-mode bien dans sa peau. On l'avait déjà vu jacter dans une vidéo inutile de Faltot (réalisée au feu PULP à l'époque de la sortie du livre "Bienvenue dans un monde... hype" pardon... "inutile' de PH Nassif, le père de "Jean-NO" qui a défendu les "casseurs2hype", un signe ? - lire la dernière chronique inédite et non-publiée dans la version livre...), présent également le socio-loque Maffé-au-lit alias Michel Maffesoli qui lui, a étalé son concept de "tribus" et d'archaïsme (tu parles, il est pubard par défaut - on va dire - pour les bobos du Foodainge qui ont lançé - mal - leur concept de "bandistas"...). Michel ne semble pas avoir intégré Réné Girard, ni Debord, Bataille encore moins Nirvana... Présente aussi Mémé Dani qui a radoté "presque" bourrée des banalités pendant cette émission . Une réaction sur le BB sur ce débat très injuste : 6 contre 1.

Le dernier journaliste de P.A.R.I.S a été invité aussi sur la radio hyper-commerciale de Mamie Nova au Deuxième Sous-Sol de la connivence marchande (quelle mollesse cette interview : ça lui ferait presque du tort à mon dernier journaliste...). Son livre a été aussi le sujet d'une enquête dans La Redoute des Annonceurs, j'ai re-nommé ELLE, une "enquête" (enfin un "article"...) de conscience tranquille - on va dire - signée Patrick Williams (un gage de qualité pour les plus initiés, ce nom doit vous dire quelque chose : Patrick Williams a.k.a Patrock a été l'un des meilleurs journalistes de Technikart à la fin des 90's avant qu'il ne tombe en disgrace à cause justement d'être en avance sur son époque à "casser d'la hype" (en 1999, on annonçait juste "bobo" ou "Précaires et Branchés" pour jouer sur les paradoxes et nourrir "la Société de Conversation" / terme de Patrock...), Williams cassait, fouiner, prenait des risques éditoriaux quand il fallait juste "sucker" (sucer) la hype pour être au hasard - édité ou signé - il était le meilleur journaliste oui/ avant son exclusion (ou sa démission je n'ai jamais su la Vérité...) de la rédaction avant qu'il ne re-chante du rock écorché vif avec son petit-frère Franck et qu'après, la casse et la difficulté d'être un artiste, il ne se case définitivement chez ELLE.... Désolé Grand Frère fallait pas m'enterrer comme çà. C'est juste faux. La preuve en images. C'était le 9 juin 2008 et le meilleur webzine gonzo en parle et j'ai la guibole en vrac. Connecte-toi au subground.

Bon pour finir, je dois être un des rares à avoir lu en intégralité cet ouvrage salvateur et rédempteur, de la page 7 à à la page 297. Avec une gueule2bois matinale - après une soirée avec Inès à l'excellentisme festival underground (justement) FILMER LA MUSIQUE - j'ai donc lu ce livre de 6 h du mat' à 14 h d'un seul trait et j'ai pris cher. J'ai beaucoup ri et aux éclats SVP ... d'un rire libérateur. En plus d'indexer parfaitement toute la hype parigote, les processus, les définitions, les ramifications, Sagnard propose au lecteur, mentalement, un véritable "Voyage au bout de la hype" (pour faire référence à un autre "Voyage au bout de la Night" de ma copine Céline). Ce livre est donc plus qu'une "enquête" extrêmement bien documentée et fournie sur les sources du "Mal" (Brrr...) de la hype et de la branchitude 00's, il se dévoile surtout comme d'une œuvre littéraire sans alibis de narration (bon ce n'est pas de la poésie tout de même...) peuplée de vrais personnages. Qui a dit que le journalisme était "La Littérature du Direct" ? (merde je check sur google et ça doit être "Serge Balasky"...). "Un essai sociologique initiatique" j'ai envoyé sur mon myspace2nerd... Celui ou celle qui le lit vraiment du début jusqu'à la faim... (de manière linéaire hein... tu n'es pas sur le web, tu lis sur du papier) et qui s'y reconnaitra, en prendra plein la gueule jusqu'à La Nausée ou découvrira peut être pour la première fois un si wonderful micro-world de merde. Ce livre fonctionne comme d'un miroir cruel et le reflet est très peu flatteur. Je m'y suis moi vu en bad-trip... Et toi comment vas-tu te révéler en avalant cette encre ?

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