Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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1/23/2013

ESCALIER D'ARMENIE



Depuis que j'observe les rites et les coutumes des suckers corporate - ces hipsters étant parvenus à quelques marches du Grand Escalier (en papier d’Arménie...) - j'ai petit à petit, après des années d'entrisme, senti l'effet désastreux sur leur cœur du petit pouvoir de donner leur avis sur tout et souvent sur un secteur artistique en particulier : musique, cinéma, littérature (bizarrement jamais ils n'émettent un avis sur une facette de LA VIE comme s'ils en étaient automatiquement exclus de par leur spécialisaFion) et faire sentir, valoir auprès de leurs patrons, situés à quelques marches au-dessus, eux même asservis à un sucker supérieur (le dernier étant à la merci de la Flamme Finale) leur influence flatulente qui, à l'heure des réseaux trop sociaux et de l'hyperzapping, dure désormais à peine quinze secondes. Vacciné, je me suis préservé de toute ascension sociale sur les autres (un journaliste culturel est un arriviste qui n'arrive à rien que de saluer ou jalouser le talent des autres ; très souvent cette montagne chez certains artistes cache un petit talus d'humanité...) et je préfère désormais, la compagnie et l'amour de La BS, le silence du Thao (quand il n'a pas faim ou n'est pas malade de la bouffe industrielle) l'amitié de personnes, en général des Dudes, comprendre des "mecs biens" (je me méfie des artistes et des femmes comme de la peste, elles sont en général toutes paumées dans ce monde de prostitution masculine...) ces Dudes, sans aucun pouvoir à part, celui de foutre une gifle à la combustion de l'âme en vivant loin, loin, loin de l'escalier d'Arménie. THTH 23 JANVIER 20WTF