Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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1/22/2013

Note de service sur le journalisme précaire parisien.

Les pigistes "pro" à P.A.R.I.S se branlent littéralement (sur papier) sur la hype pointue culturelle et artistique, en la surévaluant par des hyperboles littéraires, scientifiques ou sociologiques - cette hype est souvent d'origine étrangère car le lointain est toujours plus flou - pour se faire mousser l'ego et être payés une misère. Ils sont parfois des artistes doués (rarement) mais le plus généralement, des hommes et des femmes ratés. Ils sont peu en couple parce qu'ils et elles sont incapables de garder leur compagne ou compagnon dans leur gîte étant donné qu'ils doivent sans arrêt sucker et aller aux évènements de leur corporation (des pigistes-artistes) et applaudir ceux-là même qu'ils encensent par intérêt - la french touch est née comme cela et l'underground subventionné barbue-taillée continue à sévir malgré sa vacuité poppeuse musicale digne d'une pub cool-cola - alors que profondément, ils les détestent au plus haut point de leur vanité bafouée. Ainsi, ils doivent gober des drogues frelatées, boire comme des trous après une canicule corsée. Leur immondice sonore mondaine recouvrent parfois le chant des oiseaux mais le silence de l'amour reprend ses droits : ils se foutent souvent en l'air ou leur dernier compagnon alter-ego, miroir de poche cassé, les étranglent ou les abandonnent dans leur vomi et vaisselle sale. Les journalistes pro eux ne sont juste  que des oies bien grasses recopiant les notes de l'Empire pour booster les fêtes d'années et les produits dérivés du Néant marchand.