Voir s'ébattre ces lemmings dans les affres de la production commerciale était déjà pathétique, depuis un bon moment, mais les petites sanctifications institutionnelles rajoutent toujours un peu de sel à leurs pantomimes. Que l'horrible et minuscule Donnedieu de Vabres, émérite et zélé protecteur des Monopoles du Disque, et membre d'un parti dont la quasi intégralité des membres a abondamment travaillé dans le passé à l'éradication du mouvement culturel électronique alors naissant, que cet épouvantail à création épingle aujourd'hui sa merde au revers de ces quatre fossoyeurs mercantiles pondeurs d'étrons strassés-pailletés, donne une illustration navrante de la "respectabilité" qu'ils croient avoir gagné derrière leurs consoles ou devant les caméras.
